mardi 27 novembre 2007

27 novembre, Mitla et Zipolite


En quittant Oaxaca, je me dirige vers Mitla, grande cité-état zapotèque après le déclin de Monte-Alban, vers 800. Mitla compta à son apogée 10,000 habitants. Elle fut ensuite occupée par les Mixtèques, qui auraient fortement influencé l’architecture et la décoration des bâtiments.












L’église catholique, bâtie sur le site, a été construite avec des pierres provenant des temples détruits.

Parmi les bâtiments qui subsistent, on retrouve le «Grupo de la Columnas », un ancien palais, formé de trois grandes salles organisées autour de tombes et d’une cour. Les murs y sont ornés des motifs de mosaïque géométriques qui caractérisent le site de Mitla.












De Oaxaca à Zipolite, (environ 500 Km ), la route est sinueuse et en montagne, mais beaucoup plus facile que celle que j’ai empruntée pour me rendre de Monte Gordo à Oaxaca.













J’arrive à Puerto Angel à la brunante et lorsque je réalise que je suis seulement à 10 minutes de Zipolite, même s’il fait nuit, je décide de m’y rendre. Il est recommandé de ne pas circuler la nuit au Mexique à cause des nombreux topes, difficiles à voir à la noirceur, à cause également des animaux en liberté qui longent fréquemment les routes, de même que les piétons et cyclistes qui ne sont pas en évidence.

J’arrive enfin au « Havana trailer park » vers 7 heures du soir et je retrouve un couple d’amis, Madeleine et Normand, que j’ai rencontrés l’hiver dernier à la Pesca et qui m’avaient parlé de ce lieu paradisiaque qu’est Zipolite.













Dans une prochaine mise-à-jour de mon blog, je mettrai davantage de photos de Zipolite.

lundi 26 novembre 2007

26 novembre, Oaxaca


Je pars de Monte Gordo vendredi le 23 novembre, après y avoir passé 12 jours. Je me dirige vers Oaxaca. Le premier soir, je couche sur le stationnement d’un Pemex et le lendemain, je reprends la route. Peu de temps après, je vois deux indications pour Oaxaca, une en prenant une route vers la gauche et l’autre, tout droit. Mon GPS m’indique la route de gauche et je me fie à ce dernier. Je n’aurais pas du, je me rallonge de 100 Km et cette route est une route de montagne très sinueuse et je monte jusqu’à 3,000 mètres d’altitude.

J’ai quelques problèmes avec ma transmission qui chauffe, je dois m’arrêter à 2 reprises pour la laisser refroidir. Pour parcourir les 225 Km, j’ai pris 6 heures, soit une moyenne de 37.5 Km heure.

Toutefois, les paysages sont magnifiques, comme vous pouvez constater sur les photos qui suivent.












Je m’installe dans un camping en pleine ville de Oaxaca. De là, je prends un taxi pour visiter le site archéologique de Monte Alban. Il s’agit d’une ancienne capitale Zapotèque qui a été construite 400 mètres au dessus de la vallée, ce qui fait qu’au sommet, on a une vue à 360 degrés.












Le début de la construction de ce site remonte à 500 ans avant J-C. Les archéologues peuvent dire cela à partir d’hiéroglyphes trouvés sur la pyramide. La cité a connu son apogée de 300 à 700 et la population a atteint 25,000 personnes. Entre 700 et 950, la ville a été abandonnée et a tombé en ruines.





















La ville d’Oaxaca se trouve dans une vallée fertile à 1,500 mètres d’altitude dans la Sierra Madre du Sud. On dit de cette ville qu’elle est une des villes coloniales les mieux préservées du pays. Fondée en 1529, dans une région autrefois dominée par les Mixtèques et les Zapotèques, la colonie espagnole devint rapidement la plus grande ville du Sud. Aujourd’hui, c’est un grand centre commerçant et industriel.





















Le centro est très agréable à parcourir, plusieurs rues sont piétonnières et on y retrouve les principaux édifices coloniaux, tels l’église Santo Domingo, dont on dit que si on visite une seule église d’Oaxaca, ce doit être celle-là. C’est une œuvre d’art. Elle a été commencée en 1572 et elle fut achevée plus de 200 ans plus tard.. On y retrouve un mélange de styles gothique, roman, baroque et mauresque.












Je quitte Oaxaca mercredi le 28 novembre, et me dirige vers la côte Sud, pour me rendre à Zipolite.

jeudi 22 novembre 2007

22 novembre, Monte Gordo

Je suis toujours à Monte Gordo, au camping Quinta Alicia. Dans le guide « Travelers’s guide to Mexican Camping », les auteurs disent de la Costa Esmeralda que c’est le premier endroit, en venant du Texas, où nous serons tentés de rester pour un autre jour, et un autre jour et encore un autre…











La Costa Esmeralda est une plage continue de 40.8 Km. C’est une destination de vacances pour les populations de Poza Rica au nord et de Veracruz au sud. Plusieurs des hôtels et des campings sont situés à Monte Gordo.

On peut marcher sur la plage pour des Km . Le sable est fin et bien tapé, ce qui rend agréable les marches quotidiennes. La plage est bordée de plantations de cocotiers. Comme vous pouvez voir sur les photos suivantes, certains mexicains sont très habiles pour grimper et récolter les cocos.











Le guide nous décrit 14 campings sur 14 Km de long et comme je me trouve en basse saison, il n’y a aucun problème pour trouver un site. Les seuls temps de gros achalandages sont Noël, la semaine sainte et l’été. Les prix sont très abordables, là où je suis, le coût est basé sur le nombre de personnes, soit $45.00 par semaine pour une personne seule et $80.00 pour un couple.

Le camping est très propre, il y a un homme de maintenance qui y travaille 7 jours par semaine. Je mets une photo de ses garçons, qui ont déjà commencé à travailler avec lui lorsqu’il y a beaucoup de campeurs les fins-de-semaine. Ils apportent les tables et les chaises sur les différents sites du camping.












J’ai la chance de pratiquer l’espagnol avec les propriétaires, qui sont vraiment gentils et serviables. Pour mon apprentissage de l’espagnol, j’ai repris la lecture de romans en espagnol et j’écoute la télé en espagnol tous les jours. Je pense ne pas avoir perdu ce que j’ai appris l’an passé et ainsi, je pense encore m’améliorer cette année.

J’ai fait la rencontre d’un couple venant de la Suisse. Ils ont expédié leur motorisé à Baltimore, Etats-Unis, ont visité les Etats-Unis, sont à visiter le Mexique, se rendront également au Bélize de même qu’au Guatemala. Au retour, ils repasseront pas les Etats-Unis, le Canada et retourneront leur motorisé par Halifax, Nouvelle-Écosse. Ils s’arrêteront probablement à Drummondville pour une courte visite. Les propriétaires du camping me disent qu’ils reçoivent quelques Européens à chaque année.







jeudi 15 novembre 2007

15 novembre, Monte Gordo

Je quitte Hidalgo le 9 novembre et passe la frontière à Raynosa. Je me familiarise rapidement avec le Mexique, je me rappelle la signalisation routière en espagnol, la façon de conduire des mexicains, les centaines de dos d’âne sur les routes. Le premier soir, je m’arrête à un Pemex (station d’essence du Mexique) pour y passer la nuit.












Les Mexicains sont très religieux et construisent même une chapelle sur certains terrains de stationnement de ces stations d’essence. Je me suis stationné juste à côté de cette chapelle et je ne pouvais ainsi être plus en sécurité.

Ma première visite a été El Tajin. Cette cité était un centre politique et religieux pour la civilisation totonaque. Beaucoup de ses bâtiments datent entre 900 et 1150. Le noyau de cette spectaculaire cité fut mis au jour sur près de 1 km carré, mais la ville entière, qui comptait 25,000 habitants, couvrait une surface totale de 10 km carré.













La pyramide des niches, celle qui attiré le plus mon attention, est constituée de 365 niches, figurant les 365 jours d’une année.












On voit sur une photo la statue de Dios Tajin. Cette petite statue représente Tajin, dieu des éclairs et du tonnerre, grande divinité du peuple d’el Tajin. Sur ce site, on a pratiqué plusieurs sacrifices humains, pour calmer le dieu Tajin et lui demander une température clémente. L'autre photo est celle d'une des 365 niches.












À la fin de la visite du site, j’ai pu assister à une représentation des Voladores. Dans ce rituel ancien totonaque, cinq hommes grimpent au sommet d’un mât, souvent haut de près de 100 pieds. L’un d’eux joue du tambour et de la flûte sur la petite plate-forme supérieure, tandis que les autres, attachés à des cordes, volent jusqu’au sol. Chaque volador tourne 13 fois autour du mât avant de toucher le sol. Le mât central représente un lien vertical entre terre, ciel et monde souterrain.












Je me rends sur la costa Esmeralda, précisément à Monte Gordo, sur un terrain de camping du nom de Quinta Alicia. Ce camping est situé sur le bord du Golfe du Mexique. Cet endroit est très sympathique, de même que ses propriétaires, et je décide d’y passer au moins une semaine.


















mercredi 7 novembre 2007

7 et 8 novembre, Hidalgo, Texas

Après 7 jours de voyage à-travers les États-Unis, je suis finalement rendu à la frontière du Mexique, dans une ville du nom de Hidalgo.












Je passe ici 2 jours pour préparer la traversée de la fontière. Je dois me procurer un permis d'importation de mon véhicule, un permis de séjour ou visa touristique et finalement, une assurance du Mexique pour couvrir mes biens. Nos assurances canadiennes ne nous couvrent pas pour le Mexique.

Cet après-midi, je me suis procuré mon visa, en traversant la frontière à pied. Demain, en traversant avec mon campeur, j'obtiendrai mon permis d'importation du véhicule.