Déjà 5 mois que je suis parti et plus de 4 mois que je vis à Zipolite, c’est maintenant le temps de penser au retour. Zipolite est à environ 6,000 Km de Drummondville. Je devrais entreprendre le voyage en fin de semaine prochaine, soit le 5 ou 6 avril.
Je tiens à vous raconter deux événements qui m’ont particulièrement touchés dans ma dernière semaine à Zipolite.


Un soir que je vais dire bonsoir à Viviana et Jérémy, propriétaires de La Calenda, resto voisin du camping où je loge, quelqu’un vient payer sa note à Jérémy. Je reconnais l’accent du client, un accent québécois. Nous commençons à échanger et Gilles m’invite à rencontrer sa femme, Johanne, assise à une table face à la mer. Ils voyagent au Mexique pour une période de deux mois.
Tout en parlant, j’apprends qu’ils vivent à l’Ancienne Lorette et je les informe que j’ai déjà eu une maison à Saint Romuald. Je leur dis également que j’ai un blog et sur ce, Johanne me demande l’adresse du blog et lorsque je lui donne l’adresse, elle me répond : ” Ah, c’est toi ? »


Elle vient de me reconnaître. En effet, lorsque Johanne a décidé de voyager au Mexique, elle en a parlé au bureau et une collègue de travail, Lucie Leblanc, lui dit qu’elle a un ami qui voyage au Mexique et qu’il a un blog dont elle lui refile l’adresse. Ils ne prennent pas le même itinéraire que moi et mettent de côté le blog. Ils ne savent donc pas que je suis à Zipolite. Vous pouvez vous imaginer la surprise de nous rencontrer.
Gilles et Johanne devaient passer 2 jours ici, mais finalement, ils restent plus longtemps. Tout ça pour dire que le monde est très petit.
Le deuxième événement aurait pu avoir une fin tragique. En effet, je suis dans mon campeur, en compagnie de quelqu’un qui veut le visiter. Par la fenêtre du campeur, je vois Aymar, la petite fille d’un an de Marycruz ( ils font partie de la famille qui s’occupent du camping où je vis) qui s’en va toute seule en direction de la plage. Je dis à mon visiteur de me laisser passer, je cours vers la plage et ramasse la petite, déjà en train de rouler avec la vague. Je suis vraiment heureux d’avoir été là pour la sauver d’une noyade certaine.


Je vous laisse avec deux photos de Zipolite…

